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Au printemps, la saison des festivals a été lancée et à peu près tous les weekends, les amateurs de musique peuvent s’amuser sur un champ ouvert dans notre pays. Mais, les festivals engendrent une consommation plus élevée et des déchets supplémentaires. Voilà pourquoi Eneco s’est engagé à promouvoir la durabilité dans les festivals. Nous sommes donc fiers d’être le sponsor de Paradise City, le festival le plus vert de Belgique. Que pouvons-nous apprendre d’un tel festival ?
Chaque année, après un week-end de fête, nos terrains de festival sont laissés, jonché d’emballages, de gobelets et surtout de tentes à bas prix qui ne sont généralement pas biodégradables. Du coup, de nombreux organisateurs veulent rendre leurs festivals plus durables, mais ils n’ont pas trouvé de solution concrète à ce problème. La sensibilisation des festivaliers est une possibilité, mais qui n’est pas une chose aisée.
Paradise City a trouvé une solution intelligente. Lors du festival, les tentes ordinaires sont interdites, mais tous ceux qui veulent y passer la nuit reçoivent une tente gratuite en carton, « de Kartent ». Cette tente est fabriquée à base d’un carton recyclable et imperméable à l’eau et elle offre une place pour deux personnes. Le festival devient donc à la fois convivial et écologique.
La consommation excessive de viande provoque un impact écologique important. C’est pourquoi vous ne trouverez à Paradise City que des repas et collations 100% végétariens et bio, un must pour des festivals verts. De plus, l’organisation tente de s’approvisionner auprès des fournisseurs locaux, idéal pour diminuer l’empreinte écologique.
Paradise City accorde également une attention particulière au gaspillage, ou à sa limitation. Les portions sont délibérément moins volumineuses – mais rassasiantes, rassurez-vous ! – De cette manière, le gaspillage alimentaire est limité. En cas d’excédents de nourriture, les organisateurs en font des dons à des organisations caritatives.
Les festivals sont la toile de fond d’une pollution massive. Pour résoudre ce problème, les organisateurs de Paradise City utilisent uniquement des produits recyclables et ils réduisent l’utilisation des emballages et des gobelets. Par exemple, pour les gobelets, les festivaliers payent un dépôt de garantie de 1,25 euros. Ce montant leur est rendu s’ils les restituent, de sorte qu’ils ne les jettent pas une fois qu’ils sont vides. Les bouteilles d’eau en plastique sont également interdites durant le festival. Du coup, Paradise City a mis à disposition des fontaines d’eau gratuites en guise de désaltérant « vert ».
En plus des déchets résiduels/artificiels, il y a, bien sûr, aussi les déchets humains. Uriner a un impact environnemental beaucoup plus important qu’on ne le pense. En effet, l’urine provoque une érosion accélérée des arbres et acidifie le sol. Le festival le plus vert fournit donc suffisamment de toilettes adéquates, de sorte qu’on n’a plus besoin d’uriner ailleurs. Mais il ne s’agit pas de toilettes ordinaires, ce sont des vacuüm toilet qu’on utilise pour éviter une consommation excessive d’eau et de produits chimiques.
Les festivals sont devenus de réels draineurs de foule, ce qui est le cas aussi pour Paradise City. Mais le moyen pour se rendre sur le site du festival, diffère d’un festival typique. Les visiteurs sont encouragés à venir, autant que possible, à vélo ou en transport en commun. Les cyclistes seront récompensés par une place de parking à proximité et les gens qui prennent le bus sont déposés près de la porte.
L’utilisation du véhicule est donc déconseillée, mais autorisée. Pour éviter un flux de voitures se dirigeant vers Perk avec un seul occupant, on encourage ceux qui utilisent leur propre voiture à conduire un maximum de passagers. Ceux qui remplissent leur voiture de plusieurs passagers, bénéficient d’une réduction sur le parking. Zipcar Belgique apporte également sa contribution en permettant aux festivaliers le partage de véhicules. Les visiteurs ont la possibilité de rouler gratuitement, pendant 80 minutes avec une Zipcar, grâce à une application, à condition qu’ils soient covoiturés. Plus on est de fous, plus on rit
Les festivals recourent généralement à des sources d’énergie conventionnelles. Il est possible de faire autrement. En collaboration avec Eneco, Paradise City a présenté la Fleur intelligente, une fleur immense composée de panneaux solaires. La Flower intelligente tourne, comme un vrai tournesol, vers le soleil et tire ainsi le maximum de l’énergie solaire. En outre, le festival est rendu vert en utilisant la batterie verte lors du montage et du démontage des structures, cette batterie est chargée uniquement avec l’énergie solaire et éolienne.
Qui dit concert, dit un spectacle de lumière impressionnant. Cependant, les spots sont très énergivores. C’est pourquoi Paradise City utilise un système d’éclairage LED, qui est aussi impressionnant que le plus éblouissant spectacle de lumière et beaucoup plus durable que l’éclairage standard.
Si les organisateurs de grands festivals, doivent imprimer des centaines de milliers de tickets de caisses, cela se fait au détriment d’un millier d’arbres. De nombreux festivals ont compris que cela représente un coût important pour l’environnement. A cet égard, Paradise City a joué, là aussi, un rôle de premier plan. Durant le festival, le paiement se fait uniquement par carte bancaire ou par bracelet. Dans les cas où le papier est nécessaire, comme par exemple pour la production des dépliants, on utilise du papier FSC 100% recyclable. Mais pas seulement : ces dépliants contiennent aussi des graines que vous pouvez planter à la maison. Ainsi, vous garderez un souvenir mémorable et durable !
Les festivals peuvent donc être organisés de façon beaucoup plus durable. Mais qu’en est-il de votre consommation d’énergie ? A quel point êtes-vous économe en énergie ?